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lilas
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   Posté le 30-10-2007 à 10:42:02   Voir le profil de lilas (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à lilas   

L’art de bien lire les étiquettes

C’est la journée du « shopping ». Vous venez de mettre un produit dans votre caddy. Vous avez vu sur la boîte qu’il s’agissait d’un bon produit. Un produit « naturel », « allégé » ou sans « cholestérol ». Vous voilà rassurée, mais êtes-vous bien certain d’avoir fait un bon achat ?
Avez-vous lu très attentivement l’étiquette de ce produit ou vous êtes vous contenté de lire les accroches en gros caractères ? La plupart des gens font leu marché sans jamais consulter la liste des ingrédients qui composent les produits alimentaires industriels.Mais bien des mauvaises surprises vous attendent, même si vous prenez le temps de lire ces étiquettes. A moins, bien sûr, que vous ne connaissiez déjà l’art de bien lire les étiquettes ! Oui, il est très facile d’être dupé et de vous exposer à diverses allergies alimentaires « invisibles ».
D’une part, la valeur nutritive de nombre d’aliments est souvent bien inférieure à ce que laissent supposer leurs promesses mirobolantes. D’autre part, vous risquez également de consommer, à votre insu, beaucoup de sucres, d’additifs chimiques, de farines dévitalisées e de gras saturés dissimulés sous des noms d’emprunts. Pour déjouer les fabricants, vous devez connaître les codes souvent ambigus que la loi leur permet d’employer sur les étiquettes.

L’ordre d’énumération est aussi l’ordre d’importance

Pour bien lire les étiquettes, surveillez d’abord l’ordre dans lequel apparaissent les ingrédients. Il correspond à la proportion des ingrédients dans la composition de l’aliment.
Par exemple, voici une liste d’ingrédients apparaissant sur une boîte de gâteaux secs bien connue.

Farine non blanchie, germe de blé, huile de noix de coco(contient acide citrique), shortening d’huile végétal, sucre, sel bicarbonate d’ammonium, lait écrémé en poudre, son, protéines hydrolysées de soja, bicarbonate de sodium(comme agent de conservation), protéase.

Le principal élément qui entre dans la composition du produit est la farine non blanchie. Mais le terme « non blanchie » ne signifie pas qu’il s’agit d’une farine complète et cultivée sans produit chimique. Vient ensuite le germe de blé. Le germe de blé est un aliment très riche en nutriments divers qui possède une « aura » de santé aux yeux du grand public. Les fabricants ne se sont donc pas privés de le faire figurer en bonne place.
Ces ingrédients sont suivis de près par l’huile de coco, une huile végétale saturée. Cette huile très peu recommandable est de toute évidence très présente dans ce produits puisqu’elle figure en début de liste.
Plus loin, apparaît le mot « son » un autre aliment prestige. Mais comme il est en fin de liste derrière le mot « sel », il y en a certainement très peu La présence du mot « son » est un autre indice qui permet de deviner que la farine non blanchie est assez « trafiquée ».
Dans tous les cas, ne vous laissez pas impressionner par la présence d’ingrédients prestigieux comme la vitamine E, le son ou les huiles végétales. Vous devez toujours vous demander quelle en est la quantité réelle contenue dans votre produit.
Voilà déjà quelques indices. Mais vous n’êtes pas au bout de vos peines….

Méfiez-vous des supercheries

L’une des supercheries les plus courantes consiste en effet à diversifier les sucres qui entrent dans la composition du produit. On évite ainsi que le mot « sucre » apparaisse en tête de liste sur l’étiquette pour dissimuler le pourcentage astronomique de sucre total !
Un autre truc des maquignons de l’agro-alimentaire consiste à employer les termes « glucides » ou « hydrates de carbone ». Ces noms génériques incluent tous les types de sucre bons ou mauvais.
C’est là un stratagème fréquemment employé sur les boîtes de céréales pour enfants. Souvent, il y’a autant de glucides présents sous forme de « mauvais » sucres que sous forme de céréales.
Attention également à la quantité d’éléments indésirables attribuée à chaque « portion ». Par exemple, x % de cholestérol ou de sucre par portion. Souvent, ce que les fabricants appellent « portion » ne correspond pas à ce qu’une personne normalement constituée va manger.
En regard d’une portion normale, le pourcentage en gras ou en sucre que vous absorberez sera nettement plus élevé que ne le laisse croire ‘étiquette.

Vérifiez la longueur de la liste des ingrédients

Souvenez-vous aussi que les aliments naturels se réduisent à peu d’ingrédients. Plus les aliments sont trafiqués, plus la liste des ingrédients s’allonge. Comme le nez de Pinocchio…

Ne tombez pas dans le piège des pseudo produits sans cholestérol
La croisade anti-cholestérol a réussi à faire peur à presque tout le monde Les fabricants l’ont vite compris On voit maintenant partout des produits « sans cholestérol » qui, de toute façon, n’en contiennent jamais. Le cholestérol n’est présent que dans les produits d’origine animale : viande, lait, œuf, fromage, etc.

Méfiez-vous aussi des autres appellations trompeuses

« Aucun sel ajouté » ou « Sans sel » signifie tout simplement que le fabricant n’a pas ajouté de sel. Mais l’aliment a peut être en soi un contenu élevé en sodium comme, par exemple, sus la forme de « bicarbonate de sodium ».

Selon la loi, l’appellation « allégé » n’est applicable que sur des produits déjà existants recyclés sur le marché florissant de l’alléger. Ces produits peuvent avoir effectivement 25 ou 75 % de matières grasses en moins. Mais « allégé » ne veut pas dire pour autant « léger ».
En effet, certains produits créés récemment sont peut-être beaucoup plus légers que les « allégés » les plus populaires. Le terme « allégé » ne signifie pas grand-chose puisque le terme « léger » n’a encore aucune existence juridique.

L’appellation « Nouveau », qui est un des plus vieux trucs de marketing, peut aussi vous amener à « tomber dans le panneau ». En théorie, le fabricant ne peut employer ce label que durant un temps limité, mais il peut facilement déjouer les contrôles. Par ailleurs, cette appellation « Nouveau » ne recouvre bien souvent que des modifications mineures. Il n’y’a pas de quoi « en faire tout un plat ».

Attention aux additifs alimentaires

Les éléments qui figurent en fin de liste sont le plus souvent des additifs alimentaires. Là encore, vérifiez si ces produits sont naturels ou chimiques.
Méfiez-vous des additifs chimiques. Beaucoup de points restent encore à éclaircir sur l’interaction des additifs alimentaires entre eux, avec les médicaments et les différents polluants de l’environnement.

Nous n’en savons guère plus sur les effets d’accumulation. Les recherches effectuées en laboratoires se font sur des animaux dont la durée de vie est de loin inférieure à celle d’un être humain.

Par ailleurs, il est maintenant reconnu que le cancer est la conséquence d’une grande consommation de produits toxiques divers.
Les bébés tolèrent particulièrement mal les substances chimiques des aliments industriels. Leur système ne peut pas lutter aussi efficacement que celui d’un adulte contre les agressions alimentaires. Beaucoup de cas d’allergies et de troubles du caractère s’explique par ces additifs alimentaires.

Voyons maintenant quels sont ces différents additifs alimentaires afin que vous puissiez mieux les repérer sur les étiquettes.

Les aromates et les colorants :

On utilise les aromates pour donner plus de saveur aux aliments Quant aux colorants, ils sont ajutés pour rendre les aliments plus attrayants ;
Ces produits n’apparaissent toujours qu’en quantités très minimes dans la composition d’un aliment. Par contre, si vous en consommez régulièrement, il y a un effet d’accumulation. Le corps se libre très difficilement des produits de laboratoires.
L’amarante est un produit de synthèse largement utilisé pour donner une couleur rouge-pourpre aux aliments. Vous pouvez retrouver de l’amarante dans les conserves de fraises, de cerises, de framboise. Dans les crevettes, les bonbons, etc.…
Des expériences effectuées en Russie ont démontré que l’amarante est une substance cancérigène. De plus, selon ces mêmes expériences, elle provoquerait des malformations chez les embryons.
L’usage de l’amarante est maintenant interdit en Russie mais pas en France.
Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Les colorants, c’est donc quelque chose dont il faut se méfier.


Les agents conservateurs :

Ces additifs empêchent la fermentation, la putréfaction ou la prolifération de moisissures. Plus de trente produits sont autorisés. Certains sont des produits naturels, d’autres ne sont que des analogues chimiques produits en laboratoire.
Généralement, les agents de conservation ne présentent pas de toxicité majeure.
Mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils sont innocents. Le bisulfite de sodium, par exemple, rend la vitamine B-1 inopérante. Et comme nous l’avons expliqué, celle-ci joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de la pensée.
Certains agents de conservation sont en revanche plus inquiétants. Tel est le cas du nitrate de sodium ou du nitrite de sodium. Ils sont toxiques en doses à peine supérieures à celles employées dans les aliments. A l’intérieur du corps, ils se transforment en une substance cancérigène appelée nitosamine.
Les nitrates et les nitrites sont présents dans presque toutes les viandes transformées (bacon, jambon, saucisse). Ils ont d’abord l’avantage d’être bactéricides ; Ils confèrent aussi à la viande cette teinte rosée qui attire l’œil du consommateur ; Sans eux, les viandes prendraient vite une coloration brunâtre.
Difficile donc, d’en interdire l’usage.

Les texturants :

Parmi les texturants, on retrouve les liants et les solvants. Les liants sont principalement de source naturelle. On les utilise pour donner une consistance agréable et stable aux aliments. Les solvants servent à faciliter une répartition homogène des colorants, des aromates et autres additifs. On les utilise aussi pour décaféiner le café, pour extraire l’huile des graines.
Les solvants sont des matières toxiques. On en retrouve des résidus dans les aliments traités.
Liste des principaux additifs chimiques
Aromates et colorants : amarante, érythosine, tartrazine, acétate d’amyle, diacétyle, vanilline, acides guanylique et inosique, glutamate de sodium, antrhcyanes.
Solvants : acétone, alcool éthilique, chloroforme, cyclohexane, essence de pétrole, trichloréthylène.
Conservateurs : sorbates, acide benzoïque, bensoates, bisulfite de sodium, nitrates et nitrites.

Les vitamines et les minéraux :

Il arrive aussi que quelques vitamines et minéraux soient ajoutés à un produit. C’’est souvent le cas pour les céréales industrialisées. Sans ces additifs, celles-ci seraient tout à fait dépourvues de valeur nutritive. Vérifiez s’il s’agit d’additifs naturels ou synthétiques.
Les vitamines et les minéraux de source chimique sont mal adaptés à l’organisme. La liste des réactions que peuvent entraîner ces produits chimiques est longue.

Par exemple :

La vitamine A synthétique peut provoquer des accidents hémorragiques,des douleurs osseuses avec gonflements et œdème ainsi que des vomissements.

La vitamine B synthétique peut entraîner des troubles nerveux, emphisème pulmonaire et diverses réactions cutanées. Elle déséquilibre le métabolisme.

La vitamine C synthétique accentue les risques de fausses couches et fatigue les reins.

La vitamine D synthétique est souvent ajoutée au lait de consommation dans plusieurs pays. On la retrouve également dans le lait en poudre, dans certaines margarines, dans des formules pour enfants et des céréales pour le petit déjeuner.
C’est « la plus grosse erreur dans l’histoire de la nutrition » affirme le docteur Jym Moon, qui vient de publier les résultats de ses recherches sur la vitamine D dans le journal of the the american college of nutrition.
Ses recherches menées depuis 20 ans l’ont amené à conclure que la vitamine D est l’un des additifs alimentaires les plus toxiques qui existe.
Ce n’est là que quelques exemples. Mais il y aurait à redire sur la plupart des vitamines et des minéraux chimiques employés dans l’industrie alimentaire.
Les aliments auxquels on a ajouté des vitamines ou des minéraux sont au départ des aliments appauvris par le traitement en usine. D’appauvris, ils peuvent même devenir relativement toxiques avec l’ajout d’additifs vitaminiques ou minéraux.

Et s’il n’y a pas d’étiquette ?

Certains produits n’ont pas d’étiquettes. Tel est notamment le cas des fruits, des légumes, des huiles et des viandes. Cela ne veut pas dire que ces produits soient « vierges » ou « purs ».
Vous ne devez pas oublier non plus qu’un produit dit « naturel » n’est pas forcément « biologique ».
« Nature » signifie simplement que le produit n’est pas trop transformé. Mais il peut néanmoins être bourré de pesticides ou avoir été cultivé avec des engrais chimiques.
Seule l’appellation « biologique » désigne un produit cultivé sans engrais ni pesticides chimiques.

Les fruits et légumes :

Lorsqu’une pomme rejoint vos étagères, elle a déjà été plongée dans un fongicide, arrosée de chlore, frottée avec un détergent et recouverte de cire. Et il en est ainsi de plusieurs autre fruits : agrumes, pêches, tomates, des concombres…
Le saviez vous ? Dans les cires de conservation, on retrouve parfois des produits qui entrent également dans la composition des cires à plancher.
Ces cires qui se dissolvent à hautes températures, résistent à l’eau. Même le vinaigre et les détergents n’en viennent pas à bout !
L’accumulation de ces cires sur plusieurs années peut devenir cancérigènes.
Informez-vous de la provenance des denrées que vous achetez.
Préférez les produits de cultures biologiques. Ils sont beaucoup plus sains que les produits de culture industrielle.
L’usage d’engrais chimiques, de pesticides et d’insecticides rend les fruits et légumes pauvres et malades. Cela nuit aussi à la bonne absorption des minéraux.
Les résultats sont facilement décelables : des céleris avec des tiges fendues, des choux et des choux-fleurs avec des cœurs éclatés, des feuilles de laitue rouillées, celles des épinards présentant une bordure jaune, etc.…

Les viandes :

Les viandes sont une source importante de protéines, de vitamines et de minéraux. Par contre, les viandes sont également une source de matières grasses dont nous ne savons trop que faire.
Les matières grasses animales renferment beaucoup d’éléments toxiques. C’est en effet dans les graisses que se déposent les pesticides, les hormones de croissance et autres polluants.
Consommer de la viande, c’est aussi consommer tous ces poisons. Votre organisme peut difficilement se défaire de ceux-ci. Personne n’a oublié les dérives de « la vache folle », le « H5N1 »…

De plus en plus de savants admettent que les gros mangeurs de viandes sont pus souvent atteints de cancer du côlon, de la prostate, du sein et de l’utérus. Chez les végétariens, ces formes de cancer sont quasi inexistantes. Docteur Kousmine dit qu’ : « Aux Etat-Unis, on estime que les dérèglements alimentaires, très analogues aux nôtres, sont responsables des six causes de décès les plus fréquentes, dont les maladies cardio-vasculaires, le cancer et les trouve dus à l’obésité. ».Rappelons aussi que dans nos pays industrialisés, 50 % des mortalités sont imputables aux maladies cardio-vasculaires.

En adoptant une alimentation moins riche en viandes et en graisses et en augmentant notre ration de fibres alimentaires, nous pourrions éviter 35 / des cancers et réduite sensiblement les maladies cardio-vasculaires.
Mais que vous soyez un gros mangeur de viande ou pas, vous y gagnerez toujours en choisissant des viandes saines. N’achetez que des viandes fraîches et sans conservateurs.
Il existe de plus en plus de fermes d’élevage où les bêtes sont nourries de produits biologiques.
Dans ces fermes, les bêtes sont également mieux traitées. Elles peuvent bouger librement et elles peuvent sortir au grand air.

Dans les fermes industrielles, au contraire, les bêtes sont entassées dans des espaces étroits. En les empêchant de bouger, on obtient une chair tendre qui fait la « joie » du consommateur.

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